Nicolas Batum, joueur étoile de l’équipe de France, a signé un contrat de vétéran au minimum chez les Clippers de Los Angeles lors de la courte période d’agent libre de la NBA durant l’automne dernier. Finalement libéré des Hornets de Charlotte après un contrat aux allures de joueur étoile, de multiples blessures et de peu de succès en saison, Batum tente de redémarrer sa carrière après plus de 10 années en NBA. Ayant débuté sa carrière chez les TrailBlazers de Portland, Batum est reconnu comme étant un joueur clé dans tout effectif NBA puisqu’il a su assurer au fil des années à la défensive, au tir de trois points et à sa forte capacité intellectuelle autour du ballon. Voilà maintenant que Los Angeles tente sa chance auprès de celui-ci.
Après plus de 8 matchs chez les Clippers en occupant un rôle sur le cinq partant (sous l’absence de Marcus Morris), Batum tourne à un surprenant 10.3 points 6.1 rebonds et 2.9 aides par match. Il est clair qu’il est la surprise de la saison pour l’équipe de Los Angeles qui tente coûte que coûte de racheter son échec en éliminatoire lors de la dernière saison. Le populaire Français s’est rapidement intégré dans la rotation de Tyronn Lue, assez à se demander si Morris conservera sa place au sein du cinq partant! Ayant eu un impact significatif lors du match contre les Suns de Phoenix et contre les Spurs de San Antonio le 3 janvier et 5 janvier dernier, Batum s’exclame qu’il ne pourrait aussi bien performer sans la confiance de ses coéquipiers. Celui-ci assume totalement son nouveau rôle au sein de l’effectif californien et idéalise même le rôle de Boris Diaw chez les Spurs de San Antonio et de celui d’Andre Iguodala chez les Warriors de Golden State.
Batum explique lui-même ses récents succès chez les Clippers de par la relation qu’il entretient avec les coachs.
« Depuis le premier entraînement, les Clippers me demandent d’être à nouveau moi-même, et j’adore ça. C’est comme ça que je vois le basket. C’est ma manière d’être, j’aime jouer comme ça, de manière collective. Vous savez, je ne suis pas le meilleur joueur d’un contre un. Je ne suis pas le gars qui va prendre 25 tirs. Mais je sais ce que je peux faire pour être dans l’équipe. Le basket est un sport qui se joue à cinq contre cinq, et tout le monde ne peut pas prendre 25 tirs. Il faut des gars qui font des petites choses, et qui font en sorte que l’équipe reste soudée et qui maintiennent l’équipe dans son concept. On avance ensemble et on reste soudés. C’est ce que j’aime faire. »
Il ne va sans dire que les Clippers ont pris goût à Batum et que la touche française au sein de l’équipe devient de plus en plus essentielle à leur succès.
Crédit photo – présentation: LA Times
Bravo Jérémy,
Ton expertise sportive sera très certainement appréciée des lecteurs et fanatiques comme toi de la NBA