Bienvenue à la première édition des « Power Rankings » de La Première Ronde sur les équipes de la LNH! Nous sommes bientôt rendus à la mi-saison et je trouvais opportun de faire un classement des équipes basé sur le pourcentage de points, mais aussi sur leur performances récentes, sur leurs tendances et sur les statistiques. C’est une hiérarchie des équipes qui englobe le plus d’éléments possible afin de les classer selon leurs chances de remporter la Coupe.
Donc pour chaque équipe, j’ai sélectionné un joueur que je considère le plus utile à son équipe pour le moment, ainsi qu’un joueur-surprise. Ce dernier peut être une nouvelle recrue ayant percé l’alignement, un joueur qui produit anormalement ou qui connaît une éclosion de son potentiel et même des joueurs qui sont davantage réputés pour leur jeu défensif.
Par la suite, j’ai pesé les bons et les moins bons côtés pour chaque équipe, formulés sous forme de statistiques et d’explications. Malgré toutes les statistiques utilisées, ce type de classement est sujet à ambiguïté. Une équipe classée 20e peut avoir une meilleure fiche que celle 17e, mais probablement qu’elle est mieux bâtie pour se rendre loin en séries ou qu’elle est dans une division plus faible, elle aurait donc plus de chances de se qualifier pour les séries.
Bref, sans plus tarder, voici les « Power Rankings » en question! Notez qu’il va y avoir une édition d’avril/mai, juste avant les séries éliminatoires.
*%CF = pourcentage de Corsi pour à 5-contre-5. Cette statistique calcule la différence entre le Corsi pour et le Corsi contre à 5-contre-5. Le Corsi est l’ensemble des tirs envoyés au filet, les tirs envoyés qui sont bloqués par l’adversaire et les tirs qui ratent le filet. Par exemple, une équipe qui est à 75%CF, cela veut dire qu’elle tire 3 fois plus que son adversaire.
Échelon 1: Candidats à la Coupe
1. Lightning de Tampa Bay (16-4-2, .773% de points)
Joueur le plus utile: Andrei Vasilevskiy – 14-3-1, 1.66 but/match (2e LNH), .942% d’efficacité (1er LNH) , 3 blanchissages (2e LNH)
Joueur-surprise: Mathieu Joseph – 5 buts, 3 passes en 22 matchs, 10:58 temps de glace moyen
Outre les prestations de Vasilevskiy devant le filet, le jeu « Norris-esque » du défenseur Victor Hedman vaut aussi la peine d’être mentionné. Ce dernier cumule 22 points en autant de rencontres et moyenne 25 minutes de jeu. De son côté, Mathieu Joseph a fait un retour en LNH, après avoir passé une bonne partie de la saison dernière dans la Ligue Américaine et apporte beaucoup d’intensité et de rapidité sur le bottom 6 du Lightning.
LE BON: Le Lightning possède la même domination que l’édition gagnante de la Coupe Stanley la saison dernière. La formation de Jon Cooper est au 2e rang pour le pourcentage de points, au 1er rang pour le nombre de buts marqués (3.5 buts) ET accordés (2 buts) par match, ainsi qu’au 1er rang pour le pourcentage d’arrêts à 5-contre-5 (.943%). Pour ajouter à tout cela, elle se classe 2e en désavantage numérique (88.31%).
LE MAUVAIS: Il n’y a rien vraiment à reprocher au Lightning, car malgré l’absence de Nikita Kucherov, elle est probablement l’équipe la mieux outillée pour se rendre loin en séries et remporter une deuxième Coupe d’affilée.
2. Golden Knights de Las Vegas (16-4-1, .786% de points)
Joueur le plus utile: Marc-André Fleury – 12-3-0, 1.6 but/match (1e LNH, min. 6 matchs joués), .942% d’efficacité (1e LNH), 4 blanchissages (1er LNH)
Joueur-surprise: Alec Martinez – 1 but, 9 passes en 18 matchs, +9, 63 tirs bloqués (2e LNH), 23:13 temps de jeu/match (2e chez les Golden Knights)
Bien que Mark Stone (27 points en 21 matchs) mériterait bien les honneurs de MVP, « Flower » a été le joueur le plus dominant des Golden Knights depuis le début de la campagne. Fleury a pris le relais à Lehner, qui est sur la touche depuis le 11 février, et a rappelé à tous qu’il est encore l’un des meilleurs gardiens au monde.
LE BON: Les Golden Knights sont l’une des équipes des plus dangereuses avec un taux de 65,8% des chances de marquer pour eux, bon pour le premier rang de la LNH. Ils sont aussi au deuxième rang pour les buts accordés (2.1) et 3e en désavantage numérique (87,72%). Résultat? Les Golden Knights sont au 1er rang pour le pourcentage de points. Mais au-delà des statistiques, la formation de Peter DeBoer se démarque sur papier grâce à beaucoup de talent, de profondeur et un excellent équilibre entre vétérans et jeunes. L’émergence de Zach Whitecloud et Nicolas Hague donne un méchant coup de main à la brigade défensive.
LE MAUVAIS: Il est peut être ardu de leur trouver un point faible, mais les Golden Knights pourraient marquer plus souvent. Ils sont seulement au 22e rang en avantage numérique (18.18%). Vegas présente une formation redoutable et l’une des meilleures équipes défensives.
3. Maple Leafs de Toronto (18-6-2, .731% de points)
Joueurs les plus utiles: Auston Matthews – 18 buts (1er LNH), 13 passes en 23 matchs, 97 tirs au but, 52.6% mises au jeu, 21:49 temps de jeu moyen // Mitch Marner – 10 buts, 24 passes en 26 matchs (4e LNH), +13, 22:25 temps de jeu moyen
Joueur-surprise: Justin Holl – 1 but, 8 passes en 26 matchs, 21:13 min./match, 42 tirs bloqués et 39 mises en échec
Auston Matthews et Mitch Marner connaissent les meilleurs moments de leur jeune carrière, Morgan Reilly joue comme un vrai défenseur n.1 et Frederik Andersen répond aux attentes devant le filet. De plus, les gardiens remplaçants Jack Campbell et Michael Hutchinson ont aussi offert de bonnes performances: ils cumulent ensemble une fiche de 6-2-0, avec 1.77 but accordé par partie et un taux d’efficacité de .941% . Ils ont une équipe infiniment plus profonde qu’auparavant, avec beaucoup de caractère et de leadership (Thornton, Spezza, Simmonds). Cette année est leur meilleure chance qu’ils ont eu depuis bien longtemps de remporter les grands honneurs.
LE BON: Les Leafs présentent la 4e meilleure fiche à travers la LNH, sont 2e pour les buts marqués (3.46 buts/match) et sont 2e en avantage numérique avec 31.25% d’efficacité. De plus, 62.2% des chances de marquer sont en leur faveur (3e LNH). On sait pertinemment que les Maple Leafs sont une puissance offensive, mais ils ont aussi largement amélioré leur jeu défensif: ils sont au 4e rang pour les buts alloués (2.42 buts/match), en plus d’avoir un taux d’arrêts à 5-contre-5 de .938%, bon pour le 2e rang.
LE MAUVAIS: Les Leafs possèdent la meilleure fiche, mais ils n’ont joué qu’une seule partie contre les Jets, qui représente la plus grosse menace dans la division. Ils vont croiser le fer à 5 reprises dans les quatre prochaines semaines. Les Leafs ont l’équipe sur papier et les statistiques pour se rendre loin, mais font souvent preuve d’inconsistance dans la deuxième portion du calendrier, ainsi que durant les séries. À suivre!
4. Hurricanes de la Caroline (16-6-1, .717% de points)
Joueur le plus utile: Vincent Trocheck – 12 buts, 9 passes en 22 matchs, 56.8% d’efficacité mises au jeu, 64 tirs au but et 39 mises en échec
Joueur-surprise: Jordan Staal – 8 buts, 12 passes en 21 matchs, 58.9% d’efficacité mises au jeu, 47 mises en échec
L’équipe en général performe très bien (5e rang en % de points), particulièrement Jordan Staal qui est en voie de connaître l’une des saisons des plus productives de sa carrière, et ce à 32 ans. Un autre candidat au joueur-surprise pourrait être Martin Necas, qui enregistre 17 points en 120joutes, ou encore Nino Niederreiter, qui a déjà 10 buts à son actif en 23 rencontres alors qu’il en a marqué que 11 la saison dernière.
LE BON: Les Hurricanes peuvent compter sur l’apport des quatre trios à l’attaque et des six défenseurs à la ligne bleue. Ils ont six marqueurs de 7 buts ou plus dans leur alignement, ainsi que cinq défenseurs avec 6 points ou plus. Les Canes sont l’une des meilleures équipes à 5-contre-5 en terme de possession de rondelle, ils moyennent 3.35 buts marqués par rencontre (4e LNH) et possèdent le 4e meilleur avantage numérique (30.14% d’efficacité). De plus, ils sont au 2e rang pour le pourcentage d’efficacité au cercle de mises au jeu (54.1%). L’équipe de Rob Brind’Amour s’avère être l’une des formations des plus profondes à travers la ligue, autant à l’attaque qu’à la défense, avec beaucoup de talent.
LE MAUVAIS: Le seul bémol se retrouve devant le filet, alors que Petr Mrazek est toujours à l’écart du jeu pris avec une blessure au pouce, mais le gardien devrait revenir bientôt au jeu. Pour le moment, le tandem James Reimer-Alex Nedeljkovic fait l’affaire, toutefois, Mrazek et Reimer ont souvent fait preuve d’inconstance dans leur carrière avec les Hurricanes. La prestation de leurs gardiens sera l’élément-clé lors des séries éliminatoires. Il leur faudrait aussi idéalement une autre présence vétérane dans leur formation, l’absence de Justin Williams a laissé un trou à combler dans une formation relativement inexpérimentée par rapport aux autres formations élites.
5. Bruins de Boston (13-5-3, .690% de points)
Joueur le plus utile: David Pastrnak – 10 buts, 10 passes en 14 matchs, 52 tirs au but
Joueur-surprise: Nick Ritchie – 8 buts, 7 passes en 21 matchs
Alors que ses partenaires de trio Brad Marchand (27 points en 21 matchs) et Patrice Bergeron (22 points en 21 matchs, 63.2% d’efficacité mises au jeu) sont aussi dignes du MVP, Pastrnak est à un autre niveau avec 1.43 point/match. Mention honorable à Charlie McAvoy aussi, lui qui est en voie de connaître sa meilleure saison en carrière avec 3 buts et 14 passes en 21 rencontres, ce qui lui ferait 66 points sur une saison complète de 82 matchs (meilleure saison en carrière).
LE BON: Les Bruins sont toujours invaincus en temps réglementaire contre les Flyers, les Penguins et les Capitals (mais n’ont aucune victoire contre leur bête noire, les Islanders). Avant leurs deux récentes défaites de 7-2 contre les Islanders et de 6-2 contre les Rangers, toutes leurs défaites n’étaient qu’à un seul but de différence. La formation de Bruce Cassidy se retrouve au 5e rang pour le nombre de buts accordés par match (2.48 buts), au 1er rang à court d’un homme (88.73% d’efficacité) ainsi qu’au 1er rang pour le pourcentage de mises au jeu remportées (56.3%).
LE MAUVAIS: Les Bruins excellent dans les unités spéciales, mais leur jeu défensif à 5-contre-5 fait défaut, avec un taux d’arrêts de .918% (20e LNH). Sinon, les Bruins manquent de production secondaire: Krejci n’a aucun but cette saison, Jake DeBrusk n’en a qu’un seul. Ils auront besoin d’une meilleure production globale à l’attaque. Mais ce qui fait le plus peur dans le cas des Bruins, c’est qu’ils ont un flagrant manque de profondeur à la défense qu’ils n’ont jamais adéquatement comblée depuis le départ de Torey Krug. Avec les blessures actuelles à Jeremy Lauzon et Kevan Miller, les Bruins ont été dans l’obligation de faire davantage jouer les jeunes Jakub Zboril, Connor Clifton et Urho Vaakanainen.
Échelon 2: À l’aube de l’élite
6. Panthers de la Floride (15-4-4, .739% de points)
Joueur le plus utile: Jonathan Huberdeau – 10 buts, 18 passes en 23 matchs
Joueur-surprise: Carter Verhaeghe – 8 buts, 8 passes en 23 matchs, 53 tirs au but
Mention honorable pour le gardien Chris Driedger également, lui qui a maintenu jusqu’à maintenant une fiche de 7-2-2 avec un ahurissant taux d’efficacité de .926% et une moyenne de buts alloués de 2.25 par rencontre. Dommage que ça prend un gardien payé 10 millions par année, alors que notre gardien n.2 lui payé en dessous du million fait une meilleure job…De son côté, Patric Hornqvist connaît une renaissance avec 9 buts, 11 passes en 21 rencontres, avec 81 tirs au but (10e LNH).
LE BON: Le grand changement de la saison morte passée porte fruit jusqu’à maintenant. Les Panthers présentent la 3e meilleure fiche et jouent comme une équipe de haut de classement. Ils sont des candidats évidents pour l’équipe la plus améliorée par rapport à la saison dernière. La troupe menée par Joel Quenneville est au premier rang pour le nombre de tirs par rencontre, présente un pourcentage Corsi pour de 52.8% à 5-contre-5 et 65,1% des chances de marquer leur appartiennent (2e LNH). Les Panthers détiennent un alignement profond avec du talent réparti sur toutes les lignes (6 marqueurs de huit buts ou plus), ainsi qu’une solide brigade défensive.
LE MAUVAIS: Le scepticisme lié aux Panthers est principalement dû aux problèmes devant le filet. Leur supposé gardien partant Sergei Bobrovsky connaît un autre début de saison en dents de scie: 3.02 buts accordés/match avec .900% d’efficacité d’arrêts. Il a tout de même compilé 8 victoires, mais il faudra plus de constance de la part du gardien à 10 millions.
7. Avalanche du Colorado (13-7-2, .636% de points)
Joueur le plus utile: Philipp Grubauer – 12-6-0, 2.06 buts/match (4e LNH), .921% d’arrêts, 3 blanchissages (2e LNH)
Joueur-surprise: Samuel Girard – 3 buts, 13 passes en 20 matchs, 22:56 temps de glace moyen
Bien entendu, Nathan MacKinnon (22 points en 19 matchs, 78 tirs au but), Cale Makar (14 points en 15 matchs, 24:28 temps de jeu moyen) et Mikko Rantanen (24 points en 22 matchs, 74 tirs au but) sont tous des candidats de choix en tant que joueur le plus utile.
LE BON: Malgré leur 11e position pour le pourcentage de points, l’Avalanche démontre toujours une excellente équipe avec l’une des défensives des plus mobiles du circuit Bettman et joue mieux que leur fiche laisse présager. Ils sont l’une des meilleures formations en possession de rondelle avec le meilleur pourcentage Corsi en leur faveur (56.6%), ainsi qu’en désavantage numérique (86.57%, 4e LNH) et se classent 3e pour le nombre de tirs au but (32.7 tirs/partie). L’équipe du DG Joe Sakic est aussi au 6e rang pour le nombre de buts accordés par rencontre (2.5 buts). Dix de leurs joueurs ont 11 points ou plus, avec six de leurs attaquants qui ont 5 buts ou plus.
LE MAUVAIS: En dépit des statistiques favorables, l’Avalanche ne connaît pas le début de saison espéré. Une équipe aussi talentueuse et mobile devrait flirter avec les Golden Knights pour la première place dans la division Ouest, or, les Blues les devancent au classement et le Wild les talonne. L’Avalanche n’est qu’au 13e rang pour le nombre de buts marqués/match (3.09 buts) et seulement 25e en pourcentage d’arrêts à 5-contre-5 (.916%). Les choses devraient se replacer tranquillement, mais la formation du Colorado va devoir faire vite en temps de saison écourtée.
8. Jets de Winnipeg (15-8-1, .646% de points)
Joueur le plus utile: Mark Scheifele – 11 buts, 22 passes en 24 matchs (5e LNH), 21:30 temps de jeu moyen
Joueur-surprise: Andrew Copp – 4 buts, 11 passes en 24 matchs, 19:09 temps de jeu moyen, 57 tirs au but, 22 tirs bloqués et 34 mises en échec
Le gardien Connor Hellebuyck méritait lui aussi d’être sélectionné comme MVP, lui qui a déjà 11 victoires, ainsi que 2.73 buts alloués/partie et un taux d’arrêts de .911%. Une autre carte cachée des Jets serait l’attaquant Mason Appleton, qui présente 6 buts et 6 passes à sa deuxième saison complète dans la LNH, tout en jouant qu’un peu moins de 14 minutes par rencontre.
LE BON: Les Jets sont toute une force offensive, eux qui remplissent le filet 3.29 fois par partie (8e LNH) et sur 11.1% de leurs tirs (5e LNH). En plus, ils sont corrects défensivement, encaissant 2.83 buts par match (12e LNH). Avec une attaque imposante, une défensive qui tient le fort et l’un des meilleurs gardiens au monde, les Jets sont bien équipés pour un long printemps. La formation de Paul Maurice a d’ailleurs remporté 7 de leurs 10 dernières rencontres et Pierre-Luc Dubois se fait de plus en plus à l’aise avec les siens.
LE MAUVAIS: Les Jets n’ont joué qu’une seule partie contre les Leafs et la majorité des matchs contre les moins bonnes équipes de la division. Aussi, leurs unités spéciales pourraient être meilleures (12e en AN, 19e en DN). Mais pour l’instant, les Jets sont en bonne position pour terminer en 2e position derrière les Leafs dans la division Nord. L’ajout d’un défenseur top 4 est la seule chose qui les retiennent d’être dans le premier échelon des équipes.
9. Flyers de la Philadelphie (12-6-3, .643% de points)
Joueur le plus utile: James van Riemsdyk – 10 buts, 16 passes en 21 matchs (15e LNH)
Joueur-surprise: Joel Farabee – 10 buts, 9 passes en 20 matchs
Les Flyers ont eu droit au JVR des beaux jours, lui qui est en voie de connaître l’une de ses meilleures saisons en carrière. Après avoir enregistré 21 points en 53 parties la campagne précédente, le jeune de 20 ans Joel Farabee moyenne un peu moins d’un point par match en évoluant sur la même ligne que van Riemsdyk. Sean Couturier serait un candidat probable le MVP des Flyers s’il n’avait pas raté 10 rencontres aux prises avec une blessure aux côtes. Le centre de 28 ans a récolté 6 buts et 7 mentions d’assistance en 11 parties seulement. La prestation de Kevin Hayes vaut la peine d’être mentionnée aussi, ce dernier qui a 8 buts et 9 passes en 21 rencontres, avec près de 19 minutes de jeu par match.
LE BON: Les Flyers sont 7e dans le nombre de buts marqués par match (3.33 buts) et complètent sur un grand nombre de chances à haut danger (19.1% des chances, 2e LNH). Ils présentent une excellente formation sur papier avec beaucoup de profondeur, particulièrement à l’attaque avec trois excellents trios. Brian Elliott a bien fait jusqu’à maintenant, grâce à une fiche de 6-2-0, dont deux blanchissages, une moyenne de 2.37 buts alloués ainsi qu’un pourcentage d’efficacité de .919%.
LE MAUVAIS: En dépit de leur fiche respectable, les Flyers ont plusieurs points à travailler s’ils veulent prospérer rendus au printemps. Ils accordent 3.05 buts par rencontre (19e LNH) et en arrachent à court d’un joueur (71.83%, 28e LNH). Faute d’admettre que le gardien partant Carter Hart ne joue pas à la hauteur non plus (6-4-3, 3.49 buts alloués/match, .893% d’efficacité). Leur jeu de puissance n’a rien à tout casser non plus, se classant au 20e rang à 18.92% d’efficacité. En plus de leurs lacunes aux unités spéciales, les Flyers sont l’une des pires équipes pour contrôler la rondelle (47.3 CF%, 28e LNH) et remplissent le filet sur 12.4% de leurs tirs, ce qui semble bien à première vue, mais s’avère être un rythme difficile à soutenir d’ici la fin de la saison.
10. Capitals de Washington (13-6-4, .652% de points)
Joueur le plus utile: Nicklas Backstrom – 10 buts, 16 passes en 23 matchs (15e LNH)
Joueur-surprise: Vitek Vanecek – 10-5-3, 2.82 buts alloués/match, .906% d’efficacité
Il est plaisant d’assister au retour en force de Nicklas Backstrom, qui a déjà 10 buts, seulement 2 de moins que la saison dernière. John Carlson mérite d’être considéré également, lui qui cumule 5 buts et 14 passes, 58 tirs au but, 26 tirs bloqués et 27 mises en échec en jouant plus de 24 minutes par match.
LE BON: Fidèle à leur habitude, on peut retrouver les Caps dans le top 10 des buts marqués par match (3.22 buts, 9e LNH) et au 5e rang en avantage numérique (26.7%). Ils possèdent huit marqueurs de 5 buts ou plus et sont très opportunistes (4e en % de tirs). Maintenant qu’ils peuvent mettre leur épisode COVID derrière eux, les Capitals prennent du rythme et ont remporté 7 de leurs 10 derniers matchs.
LE MAUVAIS: Ils ont toujours des lacunes défensivement par contre, allouant plus de 3 buts par match (3.17 buts, 23e LNH). De plus, avoir deux gardiens recrues est rarement digne de constance et de succès. La fenêtre des Capitals est à veille de fermer, puisqu’ils représentent la plus vieille formation du circuit (moyenne de 30.4 ans).
Échelon 3: Direction séries éliminatoires
11. Islanders de New York (14-6-4, .667% de points)
Joueur le plus utile: Semyon Varlamov – 11-4-3, 2.10 buts accordés/partie (6e LNH), .926% d’arrêts (5e LNH), 3 blanchissages (2e LNH)
Joueur-surprise: Oliver Wahlstrom – 4 buts, 4 passes en 15 matchs, 10:51 temps de glace moyen, 32 tirs au filet
Les Islanders peuvent encore une fois attribuer une part de leur succès aux prouesses du gardien Semyon Varlamov, mais ils ont toujours été une formation qui a plutôt gagné par comité. On peut néanmoins souligner l’apport de Jean-Gabriel Pageau (9 buts et 6 passes en 24 rencontres, 56.6% mises au jeu et 41 mises en échec), Mathew Barzal (9 buts et 13 passes) et Nick Leddy (1 but et 14 passes, 21:04 minutes de jeu/partie). Le jeune Noah Dobson était en considération pour le joueur-surprise (2 but et 8 passes, 41 tirs au but et 28 tirs bloqués), lui qui a définitivement fait sa place sur le top 6 des défenseurs.
LE BON: Les Islanders sont depuis quelques années une excellente équipe défensive. Donc sans surprise, la formation de Barry Trotz se classe au 3e rang pour le nombre de buts accordés par partie (2.2 buts), ainsi qu’en 5e position pour le pourcentage d’arrêts à 5-contre-5 (.933%). Ils sont d’ailleurs premier dans la ligue au tableau des blanchissages avec 5.
LE MAUVAIS: La troupe de Long Island ne peut répéter leurs exploits défensifs de l’autre côté de la patinoire. Ils sont présentement au 20e rang pour le nombre de buts marqués (2.83 buts/match) et ne marquent que sur 9.4% de leurs tirs (21e LNH).
12. Canadiens de Montréal (11-6-6, .609% de points)
Joueur le plus utile: Jeff Petry – 8 buts, 14 passes en 23 matchs (2e défenseurs LNH), +15, 21:56 temps de jeu moyen, 61 tirs au but, 37 mises en échec et 26 tirs bloqués
Joueur-surprise: Tyler Toffoli – 15 buts (2e LNH), 6 passes en 23 matchs, 75 tirs au but
Bien entendu, on pourrait presque insérer toute nouvelle acquisition de Marc Bergevin cette saison morte, que ca soit Jake Allen avec ses impressionnantes statistiques (2.31 buts alloués/match, .921% d’efficacité), Josh Anderson (10 buts) ou Joel Edmundson (+22) en tant que joueur-surprise. Mais d’être l’un des meilleurs buteurs de la LNH est un exploit dur à tasser. Il est aussi très satisfaisant de voir Jeff Petry connaître une saison digne du trophée Norris.
LE BON: En dépit de leur premier tiers de saison rocambolesque, le CH se classe tout de même en 3e position pour les buts marqués (3.39 buts/rencontre) et possède 66% des chances de marquer à haut danger, bon pour le premier rang à travers la ligue. Ils contrôlent très bien la rondelle à 5-contre-5 (Corsi pour de 55.6%, 2e LNH) et sont dans le top 10 en buts marqués attendus (xGF) et en buts accordés attendus (xGA). Le Canadien est aussi 2e au chapitre des tirs au but (33.6 tirs/partie).
LE MAUVAIS: Le Tricolore marque beaucoup de buts, mais en accorde un peu trop aussi (2.78 buts alloués/match) s’il veut espérer se forger une place en séries. L’unité du récemment nommé entraîneur-chef Dominique Ducharme est l’une des formations des plus indisciplinées dans le circuit Bettman, avec 86 avantages numériques donnés à l’adversaire (28e LNH) et se place au 21e rang en infériorité numérique (76.74% d’efficacité). Espérant que Dominique Ducharme trouvera rapidement les bons boutons à appuyer pour relancer son équipe et que la victoire d’hier contre les Jets n’était pas qu’un feu de paille.
13. Blues de St-Louis (14-8-3, .620% de points)
Joueur le plus utile: Ryan O’Reilly – 8 buts, 16 passes en 25 matchs, 21:17 temps de jeu moyen, 59.6% d’efficacité mises au jeu, 62 tirs au but
Joueur-surprise: Jordan Kyrou – 8 buts, 12 passes en 25 matchs, 52 tirs au but
Les Blues sont l’une de ces équipes qui n’ont pas nécessairement un clair MVP, mais qui gagnent grâce à plusieurs d’entre eux. Avec O’Reilly, on peut notamment ajouter David Perron (10 buts et 17 passes), Jordan Binnington (9-6-3, 2.69 buts alloués/match, .908%) ou même Justin Faulk (5 buts et 6 passes, +13, 59 tirs au but et 66 mises en échec), qui connait une bien meilleure saison jusqu’à maintenant que la précédente. Faulk a justement davantage de responsabilités suite à la blessure au dos de Colton Parayko, il est le joueur le plus utilisé des Blues avec plus de 24 minutes de jeu en moyenne.
LE BON: Les Blues ne sont pas dominants dans une statistique particulière, mais se classent dans le top 10 pour les buts marqués (3.2 buts/match). Ils ont relativement une bonne fiche malgré leur longue liste de joueurs à l’infirmerie, en plus du retour de Vladimir Tarasenko, lui qui s’entrainait déjà avec ses coéquipiers depuis quelque temps. La troupe de Craig Berube ont de fortes chances de se qualifier pour les séries éliminatoires, alors qu’ils n’ont que les Golden Knights et l’Avalanche comme réelle menace dans leur division.
LE MAUVAIS: La formation du Missouri est toutefois médiocre en unités spéciales: 21e pour le jeu de puissance (18.67%) et 25e en désavantage numérique (74.16%). Ils accordent 3.08 buts par partie, bon pour la 20e position, et sont fortement indisciplinés avec 89 pénalités (30e LNH). Tel que mentionné plus haut, la malchance des Blues avec les blessures affecte largement leur profondeur.
14. Oilers d’Edmonton (15-11-0, .577% de points)
Joueur le plus utile: Connor McDavid – 15 buts, 28 passes en 26 rencontres (1er LNH), 22:19 temps de jeu moyen, 101 tirs au but (2e LNH)
Joueur-surprise: Darnell Nurse – 6 buts, 10 passes en 26 matchs, 25:46 temps de jeu moyen (3e défenseurs LNH), +11, 63 tirs au but, 60 mises en échec et 45 tirs bloqués
LE BON: Malgré leur fiche peu reluisante pour les aspirations qu’ils ont, les Oilers ont tout de même le 10e meilleur avantage numérique (25.3%). McDavid et Leon Draisaitl sont tous deux dans le top 3 des marqueurs de la ligue, alors que Tyson Barrie (18 points) et Nurse portent la charge à la ligne bleue. Les Oilers sont au 14e rang de ce « Power Rankings » en dépit de leurs déboires, car ils sont quand même munis de deux des meilleurs joueurs sur la planète, qui peuvent leur faire remporter une partie à eux seuls.
LE MAUVAIS: Tout d’abord, les Oilers viennent de se faire blanchir à deux reprises contre les puissants Leafs récemment. Ils sont 17e pour le pourcentage de points, 20e pour le nombre de buts alloués (3.08 buts/partie), 23e en désavantage numérique et bon dernier pour le pourcentage de chances de marquer leur appartenant (36%). Ca ne regarde pas bien pour les Oilers qui ont toujours des questionnements devant le filet, même avec Mike Smith qui est venu sauver les meubles récemment, et qui n’ont toujours pas de secondary scoring adéquat.
15. Wild du Minnesota (13-8-1, .614% de points)
Joueur le plus utile: Kirill Kaprizov – 6 buts, 13 passes en 22 rencontres,
Joueur-surprise: Kaapo Kahkonen – 9-4-0, 2.30 buts alloués, .918% d’arrêts
Quelle belle surprise que nous offre le Wild! Alors qu’on s’attendait à une saison de misère, les voilà ex aequo avec l’Avalanche pour la 2e position dans la division Ouest. Il y a une poignée de joueurs que l’on aurait pu sélectionner comme MVP ou joueur-surprise, mais l’arrivée de Kaprizov dans le système offensif du Wild a donné un souffle de talent et de créativité. Le retour en force de Mats Zuccarello (4 buts et 9 passes en 11 parties) est à mentionner, tout comme l’émergence des attaquants Jordan Greenway (5 buts, 13 passes en 22 matchs), Marcus Foligno (7 buts, 7 passes en 20 rencontres, 54 mises en échec) et Joel Eriksson-Ek (8 buts, 4 passes en 22 matchs).
LE BON: Le Wild possède la 14e meilleure fiche à travers la LNH, la 12e meilleure attaque (3.14 buts marqués/match) ainsi que la 10e meilleure défense (2.73 buts accordés/match). Ils sont notamment au 6e rang en désavantage numérique avec un taux de 83.33% et sont 7e pour le nombre de chances à haut danger en leur faveur (61.5% des chances). Pour une formation qui nous laissait beaucoup d’inquiétudes avec les changements effectués par le DG Bill Guerin, ils démontrent une unité offensive intéressante et bien répartie, une défense fiable et deux gardiens se partageant bien la tâche.
LE MAUVAIS: S’il y a un bémol majeur, c’est bien au niveau du jeu de puissance: le Wild présente un médiocre taux de 6.94% d’efficacité en supériorité numérique (!!). Si elle veut maintenir cette cadence les menant à une qualification en séries éliminatoires, la formation de Dean Evason devra absolument corriger le tir (Ba dum tsss!).
16. Blackhawks de Chicago (13-7-5, .620% de points)
Joueur le plus utile: Patrick Kane – 11 buts, 26 passes en 25 matchs (2e LNH), 22:12 temps de glace moyen, 93 tirs au but
Joueur-surprise: Kevin Lankinen – 9-3-4, 2.57 buts accordés/match, .924% d’arrêts, 1 blanchissage
En l’absence de Jonathan Toews et Kirby Dach en raison de blessures, Patrick Kane s’est retroussé les manches et nous donne une saison digne du trophée Hart. De son côté, Alex DeBrintcat (14 buts et 14 passes en 21 matchs) est revenu en force après une baisse de régime la saison dernière, où il avait chuté de 41 à 18 buts. On se demandait en début de saison de quelle façon Malcolm Subban et Collin Delia allaient se partager le filet cette saison, jusqu’à ce qu’un gardien finlandais méconnu de 25 ans saisisse le poste de partant. Kevin Lankinen est actuellement l’un des prétendants de choix au trophée Calder offert à la meilleure recrue.
LE BON: Tout le monde voyait les Blackhawks hors des séries en début de saison, anticipant une saison de misère avec les blessures à plusieurs joueurs-clés ainsi qu’un « réoutillage » éventuel pour l’an prochain. Les voici avec le 4e meilleur pourcentage de points dans leur division, en voie vers une place en séries. La formation de Jeremy Colliton présente le meilleur avantage numérique de la LNH (31.51% d’efficacité). Ils n’ont probablement pas la profondeur requise pour faire une longue run en séries, mais ils ont quand même assez de talent pour ne pas être pris à la légère.
LE MAUVAIS: Les Blackhawks dominent sur le jeu de puissance, mais c’est tout le contraire lors qu’ils sont à court d’un homme: ils se classent au 22e rang avec un taux de 76%. Ils pourraient aussi contrôler plus la rondelle, puisqu’ils sont 29e pour le pourcentage Corsi pour (47.3%), ce qui est probablement dû au fait qu’ils sont 26e pour le taux de réussite au cercle des mises au jeu (47.1%).
Échelon 4: Prétendants aux séries
17. Penguins de Pittsburgh (13-9-1, .587% de points)
Joueur le plus utile: Kristopher Letang – 5 buts, 11 passes en 22 matchs, 24:18 temps de jeu moyen, 49 tirs au but, 39 mises en échec et 26 tirs bloqués
Joueur-surprise: Teddy Blueger – 3 buts, 8 passes en 23 rencontres, 37 mises en échec, 76.1% départs en zone défensive
Comme les Penguins sous-performent par rapport à leur standard passé, il est difficile de leur trouver un clair MVP, mais un excellent début de saison de Letang mérite mention. Sidney Crosby mène la troupe offensivement, comme à son habitude (7 buts, 12 passes en 22 matchs, 20:20 temps de jeu moyen, 55% d’efficacité aux mises au jeu).
LE BON: On sent une malaisante régression des Penguins et comme ils ne dominent pas statistiquement parlant, il est donc difficile de leur trouver du positif. Crosby, à l’instar de Jake Guentzel et Bryan Rust, produit bien. Kasperi Kapanen s’installe bien dans le système des Penguins et la production offensive vient aussi de plus bas dans l’alignement par les Teddy Blueger, Jared McCann et Brandon Tanev.
LE MAUVAIS: Toutefois, leur brigade défensive laisse à désirer et leurs gardiens sont inconstants. Les Penguins se retrouvent au 26e rang pour les buts encaissés (3.22 buts/match) ainsi que pour le pourcentage d’arrêts à 5-contre-5 (.916%), mais aussi 23e en avantage numérique (17.65%) et 27e en infériorité numérique (73.61%). En plus d’Evgeni Malkin qui connait un début de saison assez lent, tout comme son coup de patin à 34 ans. Rien pour aider à renouer avec le succès!
18. Coyotes de l’Arizona (11-10-3, .500% de points)
Joueur le plus utile: Conor Garland – 8 buts, 14 passes en 23 rencontres, 67 tirs au but
Joueur-surprise: Jacob Chychrun – 6 buts, 11 passes en 24 parties, 22:56 temps de glace moyen, 61 tirs au but, 36 tirs bloqués et 33 mises en échec
Le gardien Darcy Kuemper est aussi à estimer comme joueur le plus utile (7-7-2, 2.39 buts alloués/match, .915% d’arrêts), de même que Christian Dvorak (9 buts et 8 passes, 52.7% aux mises au jeu) et Jordan Oesterle (1 but et 10 passes, 40 tirs bloqués) en tant que joueur-surprise.
LE BON: Seulement 11 de leurs 32 matchs restants sont contre les Golden Knights, l’Avalanche et les Blues, ça augure donc bien pour le reste du calendrier. Les Coyotes sont aussi en 8e position à court d’un homme (82.72% d’efficacité). Ils ont cinq marqueurs de 7 buts ou plus et peuvent donc compter sur la production de leur top-6 d’attaquants.
LE MAUVAIS: Par contre, les Coyotes se retrouvent au 25e rang pour les buts marqués (2.63/match) et possèdent seulement 40.5% des chances de marqueur, ce qui les classent au 24e rang dans la ligue. Pire encore, ils sont bons derniers au chapitre des tirs au but (26.5 tirs/match). Même s’ils réussissent à se qualifier, les Coyotes n’ont malheureusement pas l’étoffe d’une équipe pouvant se rendre loin en séries. Il faudrait que Kuemper vole série après série pour que cela arrive.
19. Flames de Calgary (11-12-2, .480% de points)
Joueur le plus utile: Johnny Gaudreau – 10 buts, 12 passes en 245matchs, 49 tirs au but
Joueur-surprise: Rasmus Andersson – 3 buts, 11 passes en 24 matchs, 21:30 temps de glace moyen, 49 tirs au but et 34 tirs bloqués
La détresse semble s’être emparée des Flames, alors que l’entraîneur-chef Geoff Ward a été récemment remplacé par le old school Darryl Sutter, avec qui les Flames se sont rendus en finale de Coupe Stanley en 2004. Alors que ça semblait plus aisé que ça ne l’était de se faire une place en séries dans la division Nord jusqu’à maintenant, les Flames sont très inconstants et se classent 5e pour le pourcentage de points dans la division. Il faudra aussi surveiller la situation de Sam Bennett, sur qui les Flames semblent sur le point de jeter l’éponge et vouloir l’échanger bientôt.
LE BON: Sans que les deux gardiens excellent cette saison, les Flames se classent quand même au 10e rang pour le pourcentage d’arrêts à 5-contre-5 (.928%). Le quatuor de Johnny Gaudreau, Elias Lindholm, Matthew Tkachuk et Sean Monahan produit toujours et l’équipe du DG Brad Treliving offre toujours une formation intéressante sur papier. S’ils réussissent à tourner le vent en leur faveur, ils pourraient très bien revenir en force en 2e moitié de saison et dépasser les Oilers ou le Canadien pour une place en séries.
LE MAUVAIS: Mais avant cela, ils devront marquer davantage alors qu’ils sont 22e pour le nombre de buts marqués (2.68 buts/match) et dernier pour le taux de complétion des chances de marquer à haut danger (5.3%). De plus, les Flames accordent plus de 3 buts par match (3.04 buts/match, 19e LNH) et sont très indisciplinés avec 87 pénalités (3e rang LNH).
20. Kings de Los Angeles (10-8-5, .543% de points)
Joueur le plus utile: Drew Doughty – 6 buts, 13 passes en 23 parties, 26:33 temps de jeu moyen (2e LNH), 42 tirs au but, 36 tirs bloqués et 35 mises en échec
Joueur-surprise: Cal Petersen – 4-4-3, 2.47 buts alloués/match, .924% d’efficacité
Anze Kopitar (6 buts, 22 passes en 23 matchs, 51 tirs au but) et Dustin Brown (12 buts et 6 passes, 59 tirs au but et 42 mises en échec) sont aussi des acteurs vitaux du succès des Kings cette saison, en plus de Cal Petersen qui partage également le filet avec Jonathan Quick, mais qui performe beaucoup mieux que le gardien vétéran.
LE BON: Les Kings en ont surpris plus d’un récemment avec une séquence de 6 victoires d’affilée, malheureusement suivies par 4 défaites consécutives avant leur victoire contre les Blues hier. Pour une équipe en reconstruction, il a plusieurs signes encourageants à Los Angeles de la part de la relève et on voit que ça peut être une équipe compétitive par moment. Ils ont quand même le 9e meilleur avantage numérique (25.3%), mais aussi le 9e taux de réussite sur l’infériorité numérique (81.94%)
LE MAUVAIS: Les Kings ne tirent pas assez souvent, comme témoigne leur 23e position au chapitre des tirs au but (29 tirs/match). Sans toutefois en arracher dans les autres statistiques, les Kings n’ont simplement pas une formation sur papier pour les amener en séries éliminatoires. Il s’agit davantage d’une saison de développement pour les jeunes Gabriel Vilardi, Mickey Anderson, Jaret Anderson-Dolan, Kale Clague et Tobias Bjornfot. Même le deuxième choix total au dernier encan Quinton Byfield connaît ses moments d’apprentissages dans la Ligue Américaine (1 but et 6 passes en 12 matchs, différentiel de -13).
21. Rangers de New York (9-9-3, .500% de points)
Joueur le plus utile: Adam Fox – 1 but, 11 passes en 21 matchs, 24:51 temps de jeu moyen, 46 tirs au but et 48 tirs bloqués
Joueur-surprise: Colin Blackwell – 5 buts, 3 passes en 13 parties, 22 tirs au but, 13:06 temps de jeu moyen, 17 mises en échec
On aurait pu facilement nommer Chris Kreider comme MVP (13 buts, 44 tirs au but et 43 mises en échec), tout comme le gardien Igor Shesterkin (6-7-1, 2.31 buts alloués/match, .921% d’arrêts) ou encore Artemi Panarin (5 buts et 13 passes, 44 tirs au but) pour les 14 parties qu’il a complété avant de devoir quitter vers la Russie, afin de régler des problèmes personnels à penchant politique. Cependant, Adam Fox mène remarquablement bien l’unité défensive, ainsi que la première vague d’avantage numérique des Rangers.
LE BON: Ces derniers sont présentement sur une séquence de 3 victoires de suite et ont remporté 6 de leurs 8 dernières rencontres. Les Rangers se retrouvent au 9e rang pour les buts alloués (2.68 buts/match) notamment grâce aux bonnes prestations de Shesterkin et Georgiev, aussi en raison de leur désavantage numérique (85.29%, 7e LNH). Ils ont 62.4% des chances de marqueur en leur faveur, ce qui les classent 5e à travers la ligue à ce chapitre. Alexis Lafrenière s’est finalement mis à produire récemment: après une séquence de seulement un but à ses 15 premiers matchs, il cumule présentement 6 points à ces sept dernières rencontres (3 buts, 3 passes).
LE MAUVAIS: Puisqu’ils sont probablement dans la meilleure division, les Rangers ont peu de marge de manœuvre et doivent commencer à empiler les victoires. Ils devront tout d’abord ajuster leur jeu de puissance défaillant (14.86%, 27e) et contrôler plus souvent la rondelle (47%CF, 30e LNH). De plus, Artemi Panarin ne semble pas être sur le point d’arriver de sitôt.
22. Stars de Dallas (7-8-4, .474% de points)
Joueur le plus utile: Joe Pavelski – 11 buts, 11 passes en 19 matchs, 19:49 temps de jeu moyen, 32 mises en échec
Joueur-surprise: Jake Oettinger – 3-1-3, 2.02 buts alloués/match, .922% d’arrêts, 1 blanchissage
À sa première saison régulière avec les Stars, Joe Pavelski n’avait pas connu sa meilleure production (31 points en 67 matchs). Mais depuis les séries de la campagne précédente et incluant cette saison aussi, Pavelski totalise 24 buts et 17 passes en 46 matchs et mène les Stars offensivement. Le gardien recrue Oettinger a bien débuté sa carrière dans le circuit Bettman, mais il vaut aussi la peine de mentionner la performance de l’attaquant recrue Jason Robertson (3 buts et 4 passes en 14 matchs).
LE BON: Les Stars sont une équipe assez dangereuse sur l’avantage numérique (25.35%, 7e LNH), mais aussi solide défensivement avec seulement 2.53 buts alloués par partie (7e LNH) et un taux d’arrêts de .934% à 5-contre-5 (4e LNH). Ils possèdent d’ailleurs 61.6% des chances à haut danger en leur faveur (5e LNH)…
LE MAUVAIS: …mais ils ne sont seulement que 19e pour convertir ces chances à haut danger en buts (11.7%). Avec le 23e meilleur pourcentage de points au classement, les Stars sont aussi 28e pour le nombre de tirs au filet/match (27.5 tirs) et 21e pour le nombre de buts marqués (2.79 buts/rencontre). L’absence de Tyler Seguin et d’Alexander Radulov se fait sentir chez les Stars, ils devront trouver un moyen de capitaliser davantage sur leurs chances de marquer s’ils veulent prendre part au bal printanier.
23. Blue Jackets de Columbus (10-11-5, .481% de points)
Joueur le plus utile: Cam Atkinson – 10 buts, 9 passes en 26 matchs, 72 tirs au but, 4 buts en infériorité
Joueur-surprise: Jack Roslovic – 5 buts, 9 passes en 19 matchs
Ce n’était pas un début de saison espéré par les Blue Jackets, avec la saga Dubois et les contre-performances de l’équipe. Sans avoir de joueurs particulièrement dominants, Cam Atkinson se démarque tout de même chez les attaquants avec sa production constante. Jack Roslovic a plus de points que Patrik Laine à ce compte, et Max Domi est rendu sur la quatrième ligne. Malheureusement pour eux, il serait fort étonnant de voir les Blue Jackets se tailler une place en séries cette année.
LE BON: Les Blue Jackets sont l’une des équipes des plus disciplinées dans la ligue. Il y a espoir qu’ils réussissent à faire tourner le vent avec le talent qu’ils ont dans leur alignement, mais l’enjeu est d’appuyer sur les bons boutons pour qu’il y ait cohésion dans leur jeu.
LE MAUVAIS: Malheureusement beaucoup plus de mauvais que de bon à mentionner pour l’équipe de Columbus. Ils sont 26e pour les buts marqués (2.62 buts/match) et 24e pour les buts accordés (3.19 buts/match), en plus de posséder seulement 36.8% des chances de marquer (30e LNH). Leurs unités spéciales en arrachent, avec 16.18% d’efficacité en surnombre (25e LNH) et 74.19% à court d’un joueur (24e LNH). Les Blue Jackets sont l’équipe qui contrôle le moins bien la rondelle dans la ligue (46.3%CF), probablement dû à leur faible rendement au cercle de mises au jeu (45.8%, 29e LNH).
Échelon 5: Uh-oh….
24. Sharks de San José (8-11-3, .432% de points)
Joueur le plus utile: Logan Couture – 12 buts, 8 passes en 22 matchs, 19:51 temps de glace moyen, 58 tirs au but
Joueur-surprise: Mario Ferraro – 6 passes en 22 matchs, 22:40 temps de glace moyen, 57 mises en échec et 35 tirs bloqués
On ne s’attendait pas à grand-chose cette saison du désastre que sont les Sharks, mais ils ont quand même donné quelques bons matchs jusqu’à présent. En plus de Mario Ferraro, qui a vu une augmentation de 7 minutes de plus jouées par match, un candidat au joueur-surprise serait la recrue John Leonard qui compile 6 points (3 buts et 3 passes) en 17 rencontres.
LE BON: Pour être bien honnête, j’ai eu beau fouiller dans les statistiques, il n’y a rien qui vaille pour les Sharks. C’est une saison à oublier, une fois de plus.
LE MAUVAIS: Avant-dernier dans leur division pour le pourcentage de points accumulés, les Sharks se classent aussi 24e en avantage numérique (17.39%). Mais encore plus alarmant que cela, ils sont avant-derniers pour les buts accordés (3.86 buts/match) et pour le pourcentage d’arrêts à 5-contre-5 (.901%). Martin Jones et Devan Dubnyk ne sont tout simplement plus des gardiens partants et le contrat d’Erik Karlsson ressemble à une des plus grosses gaffes des dernières années. Pour finir, la troupe de Bob Boughner n’a remporté qu’un seul match à ses 6 derniers.
25. Prédateurs de Nashville (10-14-0, .417% de points)
Joueur le plus utile: Filip Forsberg – 10 buts, 14 passes en 21 matchs, 79 tirs au but, 26 mises en échec
Joueur-surprise: Dante Fabbro – 2 buts, 6 passes en 24 matchs, 46 tirs au but et 34 tirs bloqués
Quelle saison inquiétante pour les Prédateurs, qui voit leur fenêtre de championnat se fermer définitivement. Filip Forsberg nous prouve qu’il est toujours dans l’élite de la Ligue Nationale et Dante Fabbro nous impressionne avec son jeu défensif. Mais sinon, la production peine à venir avec les Preds et il faudra que le DG David Poile considère procéder à une reconstruction.
LE BON: Au moins, les Prédateurs contrôlent souvent la rondelle (53.9%CF, 5e LNH), probablement due au fait qu’ils remportent une majorité de mises au jeu (52.6%, 7e LNH).
LE MAUVAIS: Par contre, c’est ce qu’ils font avec cette rondelle qui pose problème. Ils se classent 28e pour les buts marqués (2.33 buts/match) avec le pire pourcentage de tirs de la ligue (7.2%). De plus, ils sont 27e pour les buts encaissés (3.29 buts/partie) et 29e en désavantage numérique (70.37%). Jusse Saros est incapable d’être constant et d’assurer la relève de Pekka Rinne, alors que l’attaque manque de créativité et de finition. Rien ne va plus pour les Preds.
26. Canucks de Vancouver (11-15-2, .375% de points)
Joueur le plus utile: Brock Boeser – 13 buts, 15 passes en 28 parties, 66 tirs au but
Joueur-surprise: Nils Hoglander – 5 buts, 6 passes en 28 matchs, 64 tirs au but
Les amateurs des Canucks ont vu le DG de leur équipe favorite faire mouche durant la saison morte et sont maintenant témoins du résultat de son inactivité. Malgré la production de Brock Boeser, JT Miller (7 buts et 17 passes en 25 matchs, 61 mises en échec) et Quinn Hughes (2 buts et 20 passes en 28 matchs), les Canucks sont médiocres défensivement et n’offrent aucun support à leurs gardiens.
LE BON: Les Canucks se retrouvent tout de même au 8e rang pour le pourcentage de mises au jeu remportées (52.6%) et 8e aussi pour le nombre de tirs au but (31.1 tirs/match). Ils ont 3 marqueurs de 10 buts ou plus ainsi que 8 marqueurs de 5 buts ou plus.
LE MAUVAIS: Cependant, ils se classent quand même avant-derniers dans la division Nord, tout juste devant les Sénateurs. Les Canucks accordent 3.32 buts par partie, ce qui les met en 28e position, et sont au 26e rang pour le pourcentage d’arrêts à 5-contre-5 (.916%). Ils sont largement l’équipe la plus indisciplinée à travers la ligue, avec pas moins de 100 pénalités contre. On sent que la perte du gardien Jacob Markstrom, de Christopher Tanev et de Tyler Toffoli fait mal aux Canucks.
27. Devils du New Jersey (7-11-2, .400% de points)
Joueur le plus utile: MacKenzie Blackwood – 5-6-1, 2.97 buts alloués .904% d’efficacité
Joueur-surprise: Ty Smith – 2 buts, 9 passes en 20 parties
Les Devils non plus n’ont pas de clair MVP, comme ils sont retournés dans les bas fonds du classement suite à une séquence de 5 défaites consécutives et une seule victoire à leurs 9 dernières joutes. MacKenzie Blackwood a quand même bien tenu le fort dans les circonstances et la prestation du défenseur recrue Ty Smith est à souligner. On peut aussi considérer l’attaquant Pavel Zacha, lui qui totalise 6 buts et 9 passes en 20 matchs cette saison.
LE BON: Outre leur début de saison chancelant, les Devils ont quand même le 12e meilleur pourcentage d’arrêts à 5-contre-5 (.925%) et ont souvent le contrôle du disque (53.2CF%, 6e LNH).
LE MAUVAIS: Ils sont toutefois atroces en désavantage numérique, comme en témoigne leur rendement qui est le pire du circuit Bettman (63.93%). Ils ne sont guère dominants sur le jeu de puissance non plus, se classant au 29e rang avec 13.56% d’efficacité. Seulement 39.5% des chances de marquer leur appartiennent, bon pour le 26e rang. De plus, Nico Hischier est encore sur la touche pour plusieurs semaines après être récemment revenu d’une autre blessure. Les chances des Devils de participer aux séries éliminatoires sont quasi nulle dans la division la plus compétitive de la ligue.
28. Ducks d’Anaheim (7-12-6, .400% de points)
Joueur le plus utile: John Gibson – 5-10-5, 2.79 buts alloués/match, .904% d’efficacité, 3 blanchissages
Joueur-surprise: Maxime Comtois – 9 buts, 7 passes en 25 matchs, 46 tirs au but et 50 mises en échec
À travers cette saison de misère, les Ducks sont menés par la solide présence de John Gibson et l’émergence du jeune Maxime Comtois à sa deuxième saison dans la LNH. Une carte cachée qui vaut la peine d’être soulignée est le défenseur inconnu Jani Hakanpaa, qui n’a qu’une seule passe jusqu’à maintenant, mais surtout 99 mises en échec (4e LNH) et 42 tirs bloqués.
LE BON: Les Ducks présentent le 11e meilleur désavantage numérique (81.16%) et remportent le 12e plus haut taux de mises au jeu (51.2%). C’est à peu près tout pour ce qui est des statistiques positives… Trevor Zegras a finalement joué ses premiers matchs dans la grande ligue, après avoir enregistré 9 points à ses 8 premiers matchs dans la Ligue Américaine.
LE MAUVAIS: La troupe de l’entraîneur Dallas Eakin est en panne sèche offensivement: elle se classe 30e pour le nombre de buts (2.16/match), 28e en avantage numérique (13.56%) et 29e pour le nombre de tirs au but (27.4 tirs/match). Les Ducks possèdent moins de 40% des chances de marquer (38.3%, 28e LNH), en plus d’en arracher à 5-contre-5 avec un pourcentage d’arrêts de .915% (28e LNH). N’empêche qu’il faut garder en tête que c’est une saison d’apprentissage pour la relève des Ducks et que ça ne sera pas rose pour eux cette saison.
29. Sabres de Buffalo (6-13-3, .341% de points)
Joueur le plus utile: Linus Ullmark – 5-4-2, 2.44 buts accordés/partie, .919% d’arrêts
Joueur-surprise: Aucun
Aucun joueur-surprise n’a été nommé pour les Sabres, parce que…bien aucun joueur n’a surpris. Jack Eichel, Taylor Hall et Rasmus Dahlin connaissent un début de saison en dents de scie, Eric Staal ne répond pas aux attentes et Rasmus Ristolainen est aux prises avec les symptômes de la COVID-19. Rien ne va plus chez les Sabres malgré les nouvelles acquisitions durant la saison morte et la situation se fait tendue pour Jack Eichel.
LE BON: Les Sabres jouent du très bon hockey dans les unités spéciales, avec le 3e meilleur jeu de puissance (30.16%) et se classant au 10e rang en infériorité numérique (81.63%). Il s’agit aussi du club le moins puni de la ligue avec seulement 49 pénalités.
LE MAUVAIS: Les choses se corsent à 5-contre-5 cependant, les Sabres présentant le 3e pire pourcentage d’arrêts (.911%). On les retrouve au 29e rang pour les buts marqués (2.18 buts/match), 29e pour le pourcentage de tirs (7.6%) et n’accomplissent que 8.2% des chances de marquer à haut danger, pour le 29e rang une fois de plus. Si la situation ne s’améliore pas à Buffalo, fortes sont les chances que Jack Eichel finisse par exiger une transaction et que les Sabres font une réorganisation complète de l’équipe. À suivre…
Échelon 6: À la saison prochaine!…
30. Sénateurs d’Ottawa (8-17-1, .327% de points)
Joueur le plus utile: Thomas Chabot – 3 buts, 13 passes en 23 matchs, 60 tirs au but, 32 tirs bloqués et 30 mises en échec, 25:36 temps de glace moyen
Joueur-surprise: Drake Batherson – 9 buts, 9 passes en 26 matchs, 57 tirs au but et 42 mises en échec
Brady Tkachuk, qui compile 9 buts, 8 passes en 26 matchs jusqu’à présent, avec 114 tirs au but (1er LNH) et 110 mises en échec (2e LNH). Ça inclut aussi les recrues Josh Norris (5 buts et 10 passes, 54.1% mises au jeu) et Tim Stützle (5 buts et 9 passes).
LE BON: À part le fait que c’est une équipe parfois excitante à regarder jouer, les bons côtés sont à venir dans les prochaines saisons, mais pas celle-ci.
LE MAUVAIS: Les Sénateurs sont dans une classe à part de médiocrité avec les Red Wings; les deux formations ont le pire pourcentage de points de la ligue. Les Sens accordent le plus de buts (3.92 buts accordés/match) et affichent le pire pourcentage d’arrêts à 5-contre-5 (.896%). Ils sont 27e en avantage numérique (15.05%) et 26e à court d’un homme (73.75%). La performance de l’équipe au complet est désastreuse, mais particulièrement celle des gardiens qui ont un pourcentage d’efficacité en deçà de .900% et accordent près de 4 buts par match à eux deux en moyenne.
31. Red Wings de Détroit (7-16-3, .327% de points)
Joueur le plus utile: Jonathan Bernier – 6-3-0, 2.63 buts alloués/match, .918% d’arrêts
Joueur-surprise: Bobby Ryan – 6 buts, 6 passes en 23 rencontres, 54 tirs au but et 26 mises en échec
LE BON: Les seules statistiques avantageant les Red Wings sont d’abord le taux de réussite sur les chances de marquer à haut danger, situé à 15% et bon pour le 7e rang à travers la ligue, ainsi que le taux de réussite des mises au jeu (52.9%, 5e LNH), gracieuseté Luke Glendening (67.7% d’efficacité, 1er LNH).
LE MAUVAIS: Les Red Wings échouent dans la majorité des autres statistiques: dernier pour le nombre de buts marqués (2.08 buts/match), avant-dernier pour le pourcentage des tirs (7.3%), 29e pour les buts encaissés (3.35 buts/match), avant-dernier en avantage numérique (10.67%) ainsi qu’en désavantage numérique (69.86%). Il est inutile de dire que les Red Wings n’aspiraient pas à avoir beaucoup de succès cette saison et c’est exactement ce qui arrive.
Crédit photo: USA Today
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