Ô Canada: Crazy Canucks | Daniel Marier

Dans ma revue pancanadienne, des équipes de la LNH, commençons dans l’Ouest, avec les Canucks de Vancouver.

Les Canucks de Vancouver existent depuis 1970. Ils ont atteint la finale trois fois. En 47 ans d’existence, ils ont raté les séries 20 fois (en comptant la présente saison), soit 43 % du temps, presque une année sur deux hors de la valse printanière.

Revoici quelques grands moments de ces trois finales :

En 1982, avec le Roi (Richard) Brodeur devant la cage, Harold Snepsts à la défensive et Dave Tiger Williams comme dur à cuire.   Leur principal attaquant était Stan Smyl, dont le nom évoque une chanson de Rush, Time Stand Still…. Je m’en souviens du haut de mes 9 ans encore. Essayez de retrouver des vidéos de cette époque et vous pourrez avoir l’impression de vous retrouver dans une scène de Slap Shot… Ouf. Les Canucks avaient chauffé le club du Long Island, en pleine dynastie. Je parle bien sûr des Islanders de Bossy, Trottier, Potvin, Tonelli et Billy Smith dans les buts sans le légendaire Alger (Al) Arbour derrière le banc. Le Roi Richard avait accompli des miracles tout au long des séries. Le club de Vancouver a été balayé en quatre, mais ils avaient tout donné et fait douter les dynastiques Islanders.

En 1994, avec Pavel Bure, le Russian Rocket. La fameuse année de la déclaration légendaire de Mark Messier : « Une Chip c’t’une chip. »  Oups, me suis trompé : « Je garantis la victoire à mon club », pavant la route à une conquête new-yorkaise de la Coupe Stanley, avec IRON Mike Keenan dans le poste d’entraîneur-chef. Vous croyez qu’un chat est privilégié d’avoir 7 vies, alors lui il a eu 8 vies… Il a dirigé, et souvent détruit de belles équipes de la LNH. Ainsi, il a quitté huit villes de la LNH, assis sur un poteau de téléphone, engoudré, emplumé et escorté par Ran Tan Plan… (Il a vraiment dirigé dans cet ordre : Philadelphie, Chicago, NY Rangers, St-Louis, Vancouver, Boston, Floride et Calgary).

En 2011, dans une série finale de « Homer » sauf au 7e match, les Canucks et les Bruins se sont livré une bataille mémorable. À domicile Luongo était sublime, sur la route il était figurant. L’histoire nous apprendra qu’il s’agira de la dernière présence en finale des jumeaux Sedin. Ces jumeaux viennent d’annoncer leur retraite menant inexorablement les Canucks vers une nouvelle identité, plus jeune et à développer. Alain Vigneault allait baisser pavillon au septième match à domicile devant des Bruins, dirigés par Claude Julien et le géant Chara comme capitaine.

Depuis ce temps, 3 défaites au premier tour, 4 exclusions des séries, dont une troisième de suite.

L’avenir des Canucks passera par Boeser, Horvat et les autres jeunes en développement. L’avenir s’annonce sous le signe de la patience et du développement.

Daniel Marier Auteur
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7 années
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