Alors que le début du mois de mars bat de ses ailes, au sud de la frontière, ce mois-ci est synonyme du basketball universitaire américain où la fièvre du Buzzer beater résonnera les parquets de plusieurs amphithéâtres lors du tournoi annuel printanier.
Classé numéro 1 à travers les États-Unis, les Jayhawks de l’Université du Kansas tenteront de défendre leur titre, eux qui ont vaincu l’Université de la Caroline du Nord 72-69. Il s’agissait d’un premier sacre en plus de 16 ans pour l’équipe dirigée par Bill Self.
Comme à chaque année, ce mythique tournoi de basketball étasunien a mis en vedette plusieurs étoiles montantes qui ont foulé les parquets de la NBA et qui ont inscrit l’histoire de leur université par leur prestation. En passant par Christian Laettner (Duke), Zion Williamson (Duke), Stephen Curry (Davidson), Kemba Walker (UConn) etc, le March Madness a une riche archive de vedettes marquantes de ce sport.
La genèse du March Madness
Afin de mieux connaitre la genèse de cette compétition, remontons en arrière pour comprendre comment ce tournoi a pris énormément d’ampleur dans le pays de l’Oncle Sam.
En 1939, lors d’une rencontre de basketball dans une école secondaire située en Illinois, le terme March Madness a été employé par un arbitre dénommé Henry V. Porter. C’est lors d’une diffusion télévisuelle à CBS que le présentateur Brent Musberger a utilisé ce terme en ondes. Aujourd’hui, le terme March Madness est devenu synonyme de cette joute universitaire.
Depuis sa création en 1939, le tournoi a débuté avec un nombre total de huit équipes. L’engouement autour de cette compétition a engendré la venue de plusieurs formations qui se sont ajoutées avec les années.
Actuellement, le tournoi est composé de 68 équipes qui vont s’affronter dans une rencontre à élimination simple, qui s’étale sur sept rondes jusqu’à l’obtention du titre national.
L’effet Cendrillon
Au fil des années, plusieurs surprises ont eu lieu lors de la compétition et on devrait s’attendre à en voir d’autres se profiler devant nous.
En passant par l’Université Loyola Chicago à celle de l’Université Saint Peter, la magie du March Madness nous a réservé des surprises des plus étonnantes qui ont gravé l’existence de cette compétition.
L’imprévisibilité de ce tournoi a fait en sorte que les petits établissements scolaires peuvent maintenant rivaliser avec les poids lourds et dérégler les brackets de plusieurs amateurs.
L’Unifolié sera du rendez-vous
L’ascension du basketball au Canada est de plus en plus fulgurante et avec l’arrivée de plusieurs athlètes canadiens qui s’exportent vers le sud de la frontière, le calibre est de plus en plus élevé.
Voici quelques Canadiens qui représenteront les couleurs de leur université lors du March Madness.
Jouant pour l’Université de Creighton, le natif d’Aurora en Ontario, Ryan Nembhard, foulera les parquets de la compétition. Le frère du garde des Pacers d’Indiana, Andrew Nembhard a été le meneur de son équipe dans le domaine des assistances avec une moyenne 4.9 assistances par rencontre.
Le Torontois Zach Edey qui évolue du côté de Purdue aura les projecteurs rivés sur lui. Le centre de sept pieds quatre pouces a connu une saison électrisante avec les Boilermakers. Il a accumulé des statistiques plus qu’excellente avec une moyenne de 21.7 points et 12.8 rebonds par match.
Edey fait partie des candidats qui pourraient remporter le Wooden Award qui décerne le meilleur athlète universitaire aux États-Unis et sera s’en aucun doute un joueur sélectionné pour le prochain encan de la NBA.
Ses habiletés font de lui une pièce importante pour la quête du titre national. Outre son imposante corpulence, il a cette capacité de bloquer les tirs autour de la clé et possède une variété de tirs au périmètre de l’anneau qui le rend menaçant pour ses adversaires.
Formé à Montréal et maintenant rendu un joueur important pour l’Université de Marquette, Olivier-Maxence Prosper défendra les couleurs des Golden Eagles lors du March Madness.
Connaissant une excellente campagne dans la conférence Big East, l’équipe dirigée par Shaka Smart s’est hissée en tête de la conférence et fait partie des favoris pour remporter les grands honneurs.
Grâce à son athlétisme, le Montréalais a cette habilité d’exceller en défense, quand il est question de contrer les meneurs adversaires. Il s’illustre également dans le secteur offensif en étant capable de se créer de l’espace grâce à son dribble pour prendre plusieurs tirs près du panier.
À quelques heures du tournoi, excitation, joie et surprises seront de mise pour cette compétition. Pour tous les amateurs du ballon, il s’agit d’un événement à ne pas manquer et pour plusieurs, il s’agira d’une étape qui mènera vers le titre national ou même une chance de se rapprocher de la NBA.
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