Qu’ont en commun les 10 dernières saisons de la NBA ?
Les Knicks de New York sont et demeurent la risée de la ligue.
Échec lors des derniers repêchages, identité en vogue et décision hasardeuse de la haute direction, les Knicks sont devenues une équipe où il ne fait pas bon de vivre.
On y promet d’année en année une période d’intersaison plus excitante que jamais. Cependant, le résultat demeure toujours le même : la signature d’athlète aux attentes plus qu’élevées, mais que décevant avec des salaires exorbitants. Le manque de cohésion au sein de l’équipe new-yorkaise est flagrant.
Pourtant, qui ne rêve pas de jouer au mythique Madisons Square Garden? Les Knicks étaient alors une équipe à succès à l’époque de Patrick Ewing. Le passage de Carmelo Anthony a même redoré l’image de la formation durant sept saisons. Néanmoins, rien ne va bon depuis les dernières années. La reconstruction de l’équipe se fait attendre et les partisans commencent à avoir leur mal en patience !
On réclame la signature d’un joueur étoile, on réclame un nouvel entraîneur et on y vient même à encourager la défaite pour obtenir un choix de repêchage plus élevé. Sans succès.
À ce jour, les Knicks n’ont aucune pression quant à leur performance et ont de faibles ambitions quant à l’atteinte des séries. Cependant, la flamme new-yorkaise semble renaître cette saison. Étonnamment, New York est dans la course pour une place en éliminatoire après un départ de huit victoires et de dix défaites. Cela semble plutôt banal, mais croyez-moi, il y a de cela bien longtemps que les Knicks n’ont pas été si prêt d’un rendement positif.
Que se passe-t-il alors ?
La réponse : Défense.
Les Knicks de New York sont la cinquième meilleure équipe de la ligue en termes de cote défensive. L’arrivée d’un nouvel entraîneur a bien changé la donne. Thom Thibaudeau, étant lui-même reconnu pour son style de jeu défensif lorsqu’il est à la tête d’une équipe, a un impact incontestable sur l’effectif. On assiste également à la montée en force de Mitchell Robinson qui demeure un élément clé aux rebonds tant offensifs que défensifs, mais aussi aux tirs bloqués dans la raquette.
Ainsi, la nouvelle vision du jeu de l’équipe et les allures de joueurs étoiles de RJ Barrett, mais surtout d’un tout nouveau Julius Randle résultent de la renaissance de l’équipe. On y reconnaît un effectif avec du caractère et une attitude de gagnant, tout le contraire des dernières saisons! L’équipe semble également sur la bonne voie avec l’ajout d’Obi Toppin et d’Immanuel Quickley, deux joueurs sous-estimés de leur repêchage.
N’ayons néanmoins pas de grandes attentes. Il y a beaucoup de travail à faire et la route vers un championnat est longue et sinueuse.
Mon conseil pour les prochaines saisons : travailler sur une nouvelle identité. Bien que la haute direction n’a clairement pas besoin de mon point de vue, les Knicks ne doivent pas dépenser des sommes astronomiques pour des joueurs qui ont peu d’intérêt à venir y jouer, mais qui sont plutôt attirés par l’argent. Il est évident que New York n’est pas prêt à signer un joueur étoile. Il ne faut certainement pas forcer les choses. L’organisation a besoin de bâtir une structure solide et de faire ses preuves. Prenons exemple sur leur voisin à Brooklyn, les Nets. Avant l’arrivée de Kevin Durant et de Kyrie Irving, la formation a réussi à montrer au reste de l’association qu’elle était une équipe soudée avec énormément de profondeur.
Ainsi, la saison 2020-2021 semble être alors l’élément précurseur d’une nouvelle ère pour les Knicks de New York.
À suivre…
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